Brochets du Lac Mékinac
Tiens, et si je commençais cette chronique sur la pêche en vous proposant d’écouter deux chansons? Une de Marc Déry qui parle de pêche à la truite. Le titre : Poisson d’avril. Ça va vous mettre dans l’ambiance de la pêche! Avouons qu’il est rare d’entendre une chanson dont les paroles sont aussi de la musique aux oreilles des pêcheurs! Il est encore plus rare que les vocables de la poésie mettent en scène le langage populaire d’une « gang de t’chum » qui part à la pêche. En écoutant cette chanson qui contient des mots comme « float tube » « trolle », « des mouches et une canne à mouche » et « du stuff pour les mouches » ne peut que me réjouir. Elle deviendra dorénavant ma deuxième toune de char, direction Lac Parent!
Parce que ma première chanson demeure encore « La bitt
à Tibi » de Raôul Duguay pour ses
sublimes paroles :
"Moi j'viens d'un pays qui est de lacs bien rares
Moi j'viens d'un pays Ousque l'poisson mord"
Ou encore
« Je jouais de l'Harricana
Sur la rivière Harmonica»
C’est la ouananiche qui m’a inspiré cette introduction en
chanson! Pour ceux et celles qui se disent : « mais où est-ce qu’il
s’en va dans cette chronique de pêche? », je répondrai que cette espèce de
poisson se nomme ainsi par les Montagnais, ce qui signifie « le petit
égaré* », un saumon prisonnier de l’eau douce à l’époque glaciaire.
Alors voilà pourquoi il m’arrive de m’égarer à mon tour dans ce blogue d’eau douce!
Pour en savoir plus : http://pleinderessources.gouv.qc.ca/chronique/capsule/pleins-feux-sur-peche-ouananiche-
13 juin 2016, une petite expédition de pêche avec mon bon
ami et guide de pêche professionnel, Thierry Rimbault, direction Lac Mékinac,
avec comme objectif dame ouananiche! Temps maussade, pression barométrique à la
hausse, journée froide et pluvieuse. Le genre de journée où même avec un
manteau d’hiver, les frissons finissent par vous gagner! Le genre de météo où
on souhaite faire une sieste auprès d’un bon feu de foyer! Mais la passion de la pêche l’emporte toujours sur les frissons et les grelottements! Il ne s’agit
que d’une touche pour vous ragaillardir et vous faire oublier tout inconfort!
Cette journée-là il y eut grève générale chez les
ouananiches. Le délégué syndical leur avait donné l’ordre de se cacher aux
confins du lac, de ne pas bouger, de se prémunir contre les sonars et de
pratiquer le jeûne obligatoire pour les prochaines 24 heures. Ordre qui fut admirablement
bien respecté.
Mon guide décide alors d’aller taquiner le brochet dans
diverses décharges du lac où on retrouve de petites et très longues rivières ou
le brochet pourrait s’intéresser à nos Mepps et nos cuillères ondulantes Williams.
Le bonheur d'admirer les falaises et la nature en jetant un œil sur les downrigger, on ne se tane pas!
Remonter une rivière, découvrir ses moindres méandres et trouver les carnassiers!
Pour en savoir plus sur Thierry Rimbault, guide de pêche professionnel, je vous invite à lire mon blogue de pêche sur la pêche à la grise au jig.
Pour en savoir plus sur Thierry Rimbault, guide de pêche professionnel, je vous invite à lire mon blogue de pêche sur la pêche à la grise au jig.
Cliquez pour agrandir: le calme avant la tempête, la rivière qui nous invite à s'y réfugier. |
Se concentrer sur quelques beaux spécimens de brochets comme celui-ci et on ne voit pas passer la journée! |
De l'action, des brochets agressifs que ne s'en laissent pas imposer! |
Un filet de brochet, bien apprêter et sans arêtes est un délice! Surtout à l'extérieur! L'illusion d'un "shore lunch" dans ma cour! |
Résultats final, prêt à déguster les filets préparés par Thierry... et prêt à repartir à la pêche! |
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sur la pêche au brochet
Vous pouvez suivre Thierry Rimbault sur: https://www.facebook.com/maud.rimbaultdesmazures?fref=ts
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Daniel Lefaivre