L'instinct, ça se développe! Pour devenir un meilleur pêcheur, j'ai appris à développer cette "disposition naturelle". |
Dans ce blogue sur la pêche, il faut que je vous raconte :
Alors que nous arrivions à notre destination, après plus de trente longues minutes de navigation, voilà que Sylvain ralentit l’embarcation et se mit à prospecter à très basse vitesse le secteur prometteur. Il était maintenant debout dans le bateau et scrutait l’Est et l’Ouest, il se grattait la tête, replaçait sa casquette, fixait l’arrière du bateau comme s’il cherchait quelque chose… Le sonar nous indiquait pourtant une structure marine appropriée avec quelques poissons en suspension et j’étais déjà debout, près à effectuer mon premier lancé quand il m’arrêta en disant « non, attend un peu ». Il regardait à droite, puis à gauche, il se levait, replaçait sa casquette, tournait le volant plusieurs fois afin de diriger le bateau dans toutes les directions et de manière erratique, scrutait l’arrière du bateau, fixait le GPS et recommença ce manège plusieurs fois.
Puis il se mit à fixer l’horizon, comme s’il réfléchissait à quelque chose qui demandait toute son attention. J’étais toujours prêt à mettre ma ligne à l’eau, mais je savais que ce n’était pas le moment. Il avait vraiment l’air absorbé, sans toutefois plisser le front comme quelqu’un qui va m’annoncer qu’il a oublié une canne ou quelque chose d’important… Ce n’était pas de l’inquiétude, c’était une forme de recueillement, si je puis dire. Et puis, d’un ton très décidé, il me lâcha : « …pas bon ici, assied-toi, on s’en va! »
-Quoi? Ai-je répliqué en m’étouffant, totalement estomaqué. Moi qui ne pensais qu’à débuter ma journée de pêche, voilà qu’il m’annonce que le « spot » n’est pas bon, sans même avoir tenté quoi que ce soit! Et, tout en mettant les gaz à fond vers une autre destination, il déclara : « j’le sens pas, il y a quelque chose qui me dit que les poissons ne sont pas actifs dans ce secteur, je ne sais pas comment dire ça, mais à la pêche, je suis à l’écoute de la nature, je suis persuadé qu’on va perdre notre temps à cet endroit, c’est mon instinct que me parle ».
C’est à partir de ce moment que j’ai réalisé que mon copain était soit un débile profond, soit un illuminé! Alors que les conditions m’apparaissaient extraordinaires et exceptionnelles, voilà qu’il se met à bouder un site où j’y aurais probablement passé le reste de la journée. Mais selon lui, l’endroit était confortable pour les pêcheurs, pas pour les poissons! Et bien sûr j’ai vite réalisé que Sylvain n’était ni débile, ni illuminé, mais qu’il était naturellement doté et favorisé par un sixième sens très souvent oublié, négligé ou enfoui chez l’humain : l’instinct!
Et c’est en faisant confiance à l’instinct de Sylvain Robert, guide de pêche professionnel à la pourvoirie du lac Saint-Pierre, que le reste de la journée fut couronné de succès car tous les endroits visités nous ont donné d’excellents résultats. Bien sûr le talent et les connaissances de Sylvain ne sont pas à négliger, mais cette anecdote a changé à jamais ma façon de pêcher et de percevoir mon environnement!
Qu’est-ce que l’instinct?
Selon l’encyclopédie Larousse qu’on retrouve sur Internet, « l’instinct est l’ensemble des comportements animaux ou humains, caractéristiques d’une espèce, transmis par voie génétique et qui s’exprime en l’absence d’apprentissage. » Selon cette même source, c’est aussi « avoir un don, une disposition naturelle, une aptitude à sentir ou à faire quelque chose ».
C’est donc dire que mon guide a agit sans vraiment raisonner! Comme l’humain a tendance à vouloir tout expliquer, tout nommer, tout mesurer, il devient difficile et même inconfortable d’expliquer un tel comportement! On sait aussi que l’instinct est une sorte d’acuité endormie en nous qui ne demande qu’à être éveillée!
Y a-t-il des gens qui seraient mieux prédisposés à être plus proche de leur nature que d’autres? Est-ce qu’un citadin du Plateau Mont-Royal aurait moins développé son instinct de chasse qu’un résident de Clova? Pas nécessairement, puisque l’instinct « est un don enfoui en soi et qui peut se réveiller à tout moment, lors d’un incident critique, comme une situation de survie, par exemple », nous mentionne Pierre Ritchot, psychologue. Est-ce que les champions de tournois de pêche ont recours à leur instinct, sans jamais s’en vanter, comme s’il s’agissait d’un secret bien gardé? Très certainement. J’ai eu l’occasion de rencontrer plusieurs gagnants de tournois dans ma vie et ce sujet n’a pas été souvent abordé. Une chose est sûre, l’instinct est inné, c’est-à-dire qu’il fait partie de notre bagage à la naissance. Nous l’avons en nous, « il constitue la nature qui s’oppose traditionnellement au concept de culture », pour citer Wikipedia.
Puisque l’instinct s’exprime en l’absence d’apprentissage, j’ai demandé à ce psychologue s’il y avait quand même moyen de le développer davantage. Voici sa réponse : « On peut faire rapidement un parallèle entre l’instinct et l’intuition. D'ailleurs on associe souvent l’instinct à l’homme et l’intuition à la femme, ce qu’on nomme l’intuition féminine. Mais pour moi, l’intuition n’est pas sexuée et ces deux termes sont très près l’un de l’autre. L’intuition, tout comme l’instinct, ne s’acquiert pas, il se développe. »
Alors messieurs, si vous ne « sentez » pas suffisamment votre lac lors de votre prochaine sortie de pêche avec votre conjointe et qu’elle désire aller dans la direction opposée à vos convictions, je vous suggère fortement d’acquiescer à ses demandes… Vous pourriez être surpris!
La documentation qui porte sur l’instinct des animaux est volumineuse et variée. On y traite entre-autres d’instinct de chasse, d’instinct de reproduction, d’instinct migratoire, d’instinct de survie. D’ailleurs sur ce dernier point, j’ai lu plusieurs articles de journaux crédibles où on raconte que les animaux sont en mesure de pressentir certaines catastrophes naturelles, comme un séisme ou un tsunami. On y raconte qu’à chaque fois, la plupart des animaux ont fuit pour se réfugier en hauteur ou dans des lieux sécuritaires par instinct et que le nombre de perte de vie animale était marginale à chaque occasion. Mythe ou réalité?
Tandis que pour l’être humain, les documents et les études sur le comportement sont plus complexes, comme par exemple, ce que j’ai pu trouver sur l’instinct maternel.
Toujours lors de cette même sortie de pêche, mon guide instinctif n’a pas manqué une occasion de me taquiner toute la journée à propos de ma réaction quand j’appris que nous ne pêcherions pas à cet endroit.
-Tu t’es pas vu, t’avais la mâchoire qui touchait le fond du bateau! Et moi de lui répondre du tac au tac, je croyais que tu venais d’avoir une crampe au cerveau!
À plusieurs reprises lors de cette fameuse journée, Sylvain me proposait de lancer juste là, de descendre mon leurre un peu plus profondément, ou encore de laisser mon offrande immobile plus longtemps, comme s’il voyait ce qui se passait sous la surface de l’eau! Et devinez quoi? Très souvent, ça mordait! Grande connaissance des techniques de pêche? Instinct? Pour ma part, je suis persuadé qu’il s’agit d’un juste mélange des deux.
L’instinct du chasseur
Pour traiter de l’instinct du pêcheur, je ne peux m’empêcher de faire cette analogie avec son activité cousine, la chasse. Penserait-on un seul instant qu’un chasseur pourrait nous annoncer qu’il part à la chasse, sans aucune préparation? Sans connaître le calibre de l’arme qu’il utilisera, sans savoir à quel endroit il ira, en fonction des règlements concernant chacune des espèces? Pouvons-nous imaginer quelqu’un partir à la chasse, comme ça, sans préparation aucune, se promener dans n’importe quel sentier, avec n’importe quelle arme et, au hasard, chasser ce qu’il trouvera? Un ours ou une perdrix? Ou encore même, peut-on imaginer un chasseur qui tire n’importe où juste au cas où il y aurait un animal qui passe par là? Soyons sérieux, c’est pratiquement impossible.
Amusez-vous à faire le test auprès de vos amis et connaissances la prochaine fois qu’ils vous diront qu’ils partent à la chasse. Vous allez tout naturellement leur demander plus de détails pour apprendre rapidement qu’un d’entre eux part à la sauvagine, qu’il a les permis requis, qu’il connaît très bien le territoire qui sera exploité, qu’il est au courant des dates d’ouverture et de fermeture et que finalement, cela fait plusieurs semaines qu’il prépare sa cache et son voyage.
Pourquoi parler ainsi du chasseur? Quel est le lien entre tout ce qui est affirmé sur les caractéristiques animales et humaines? Parce que la pêche, c’est de la chasse où on ne voit pas le gibier! Raison de plus pour que l’instinct du « chasseur » de poisson soit développé au maximum et qu’il fasse partie des outils de base dont on dispose!
Faites le même test avec un pêcheur moyen et occasionnel et il vous dira qu’il part à la pêche à tel endroit, sans trop savoir quelle espèce il vise, ni à quel endroit sur le plan d’eau il ira tenter sa chance, avec n’importe quelle canne. J’ai tellement vu souvent de pêcheurs mal préparés ou pas préparés du tout, que je ne peux que constater que cette pratique éloigne le pêcheur de sa « nature profonde ».
Le pêcheur moyen n’aura pas fait ses devoirs « techniques », comme étudier une carte bathymétrique, interroger les gens du milieu sur les espèces et les leurres appropriés, ou encore sur les endroits propices en fonction de la météo et de la saison. J’ai rencontré trop de pêcheurs qui m’ont révélé qu’ils partent à la pêche au hasard, à l’aveugle quoi, en me confiant que de toute façon, si un leurre ne donne pas de résultat, ce n’est pas grave, leur coffre est rempli d’autres bons agrès qui finiront bien par attirer le poisson! Comment veut-on après ça être près de son environnement pour mieux ressentir comment agir pour ne pas revenir bredouille? C’est ce que j’appelle pêcher en citadin, sans plus d’instinct!
Une étude récente¹ portant sur la pêche commerciale de la morue en Gaspésie nous confirme que l’instinct du pêcheur joue un rôle majeur dans la recherche du succès à la pêche :
« La technique de travail associée à la pêche à la morue est l'une des plus exigeantes et des plus ardues. Heureusement, la mécanisation de certaines étapes a permis d'alléger la tâche des pêcheurs. La difficulté de trouver et de comprendre cette espèce de poisson constitue deux des principaux obstacles caractérisant cette pêche. Étant donné les nombreux déplacements et la vitesse de la morue, le pêcheur doit se fier à son instinct afin de pouvoir déjouer la ressource. »
Je crois sincèrement qu’en se plaçant en mode « nature », c’est-à-dire en focalisant sur votre prochaine sortie de pêche, en mettant une attention particulière sur votre équipement, sur les leurres à utiliser, en visionnant des vidéos de pêche, en lisant beaucoup d’articles, certaines énergies enfouies en vous feront surface plus facilement.
Chasser sur Internet
René Kaenzig⁴, dans un court texte sur l’instinct de chasse nous décrit qu’une étude récente montre même que le fait de rechercher des informations sur Internet, réactive cet instinct de chasse. Devrions-nous changer de vocabulaire et ne plus parler de "surfer sur internet", mais bien de "chasser sur internet" ? Voici donc un autre phénomène intéressant qui confirme que l’instinct a encore sa place dans notre monde moderne. Concernant le commerce en ligne «Internet permet à l'homme de renouer avec son instinct de chasseur-cueilleur pour traquer la meilleure affaire au meilleur prix en un temps record. »²
Une étude relatée sur le site de NT2 va encore plus loin en mentionnant que « l’instinct du chasseur-cueilleur guiderait la navigation sur le Web. Ainsi, les hommes agissent à la manière de chasseurs, s'appuyant sur leur boussole interne et la projection mentale afin de guider leur navigation, et seraient plus interpellés que les femmes par les objets en mouvement… » ³
Alors faites-vous plaisir et revenez souvent sur le site de Québec Pêche, il pourrait certainement contribuer à raviver cet instinct qui sommeille en vous !
Se réapproprier l’instinct
L’instinct est invisible, impalpable, à la limite, abstrait. Mon chien est en train de massacrer le couvre-lit parce que par instinct, il creuse vigoureusement un trou avec ses pattes dans le but de s’y blottir pour dormir en toute sécurité. D’origine, ces animaux, par instinct, se terraient pour se confondre avec la ligne d’horizon et ainsi se protéger des prédateurs.
L’homme est un prédateur. Il fut un temps où pour survivre et chasser, l’instinct était son meilleur allié. Au-delà des connaissances et techniques de base nécessaires, les sonars et GPS sont devenus des outils qui remplacent l’instinct, plutôt que d’être un complément. Sommes-nous rendus au point où on préfère l’instrument au développement de ses propres capacités? s’interroge Pierre Ritchot.
Il est possible aujourd’hui de développer ou de faire plus de place à l’instinct chez le citadin que nous sommes devenus. Et je crois qu’il est possible de faire renaître en nous ce type de comportement, tout spécialement à la pêche. Sylvain Robert pêche avec instinct de façon naturelle. Nous avons discutés sur les façons de développer l’instinct du pêcheur afin que ce comportement devienne, tout comme chez lui, un réflexe.
Pour ce faire, voici donc quelques étapes à considérer:
Première étape, se préparer :
Je crois sincèrement qu’en préparant sa sortie de pêche autant qu’un chasseur peut le faire, qui, soit dit en passant, a tendance plus naturellement à utiliser son instinct qu’un pêcheur, vous augmentez de beaucoup vos chances d’aiguiser ce « sixième sens », simplement par le fait que vous vous placez dans un état qui favorisera le retour de ce « nouveau » comportement en vous. Si vous pratiquez ces deux activités, vous savez très bien de quoi je parle, puisque le chasseur a généralement tendance à être plus alerte durant sa saison de pêche, du fait que son instinct est moins enfoui.
Deuxième étape, pensez comme un chasseur :
La prochaine fois que vous partirez en excursion de pêche, dites-vous que vous êtes un chasseur et que vous partez à la chasse au poisson. Ceci vous prédisposera à développer en vous cette attitude et à vous laisser guider par votre flair, sans que tout votre comportement soit réfléchi et rationnel. En hiver, quand vous installez une brimbale ou une sentinelle, ce n'est pas une ligne que vous lancer à l'eau, c'est un piège que vous tendez!
Troisième étape, vous êtes un prédateur :
Savoir ressentir, où comme on dit, faisant référence au flair du chien, « je le sens », non pas cette fois avec l’odorat, mais bien comme un feeling, une sensation forte qu’il faut laisser monter en vous, savoir écouter vos sens, savoir favoriser la canalisation de vos sens en faisant appel au prédateur ancestral en vous. Oubliez la personne moderne tellement loin de la nature que vous êtes devenu, incapables de ressentir par vous-même d’où vient la brise matinale sans que la météo télévisée vous le mentionne!
Quatrième étape, se laisser guider :
Le psychologue Pierre Ritchot nous précise ceci : « À toutes mes connaissances théoriques et pratiques acquises, je fais aussi place à l’intuition. Elle ne fait pas souvent l’objet de nos analyses théoriques car elle demeure mystérieuse, énigmatique et difficilement palpable. J’utilise toutefois mon instinct ou mon intuition sans qu’il me soit possible de confirmer d’avance si j’obtiendrai du succès ou non. Maîtriser l’utilisation de ce don est un talent qui se développe avec le temps mais qui demeure difficilement explicable. Aux pêcheurs, je rajouterais ceci : je me laisse guider par mon instinct, mais pas mener par lui! »
Cinquième étape, se comporter différemment :
Tenter de vous mettre à la place du poisson. N’essayez pas de « penser » comme un poisson comme on le dit souvent à tort, mais tentez de vous comporter comme un poisson qui veut se nourrir. Prenez cinq minutes de plus avant de commencer à pêcher et observez si vous êtes en plein dans le garde-manger, dans une fosse ou le poisson pourrait se reposer, ou dans une zone semi-active ou le poisson serait en suspension. Est-ce que la température de l’eau vous conviendrait? Est-ce que le vent ne vous forcerait pas à vous déplacer un peu plus vers cette petite baie? Ce petit moment de réflexion pourrait faire toute la différence et vous permettre de vous déplacer au bon endroit, au bon moment.
Sixième étape, apprendre à se concentrer :
Un autre élément majeur qui peut largement contribuer à renouer avec votre instinct consiste à effectuer cet exercice sur une base régulière et disons, d’une durée d’environ soixante minutes à chaque fois : fermez tous vos appareils électroniques! Je sais, c’est aussi difficile à accepter que d’instaurer dans votre famille la semaine sans télévision, sans jeux vidéo et sans ordinateur! Mais ainsi confronté à vous-même votre perception de la nature sera toute autre. Faites cet exercice, tout spécialement lorsque vous quittez un endroit qui n’était pas productif. Ne regardez même pas votre odomètre pour connaître votre vitesse de traine, allez-y au pif! Ne jetez un œil que sur votre gauge à essence! Vous vous rapprocherez de votre instinct et si vous faites une bonne pêche, votre satisfaction sera proportionnelle à la maîtrise de ce sixième sens. C’est en apprenant à se concentrer sur la nature qui nous entoure et en ne se laissant pas distraire par les artifices modernes que les résultats se feront sentir. D’ailleurs à ce que je sache, nos arrières grands-pères faisaient de très bonnes pêches…!
Voici donc quelques éléments clés qui m’ont permis d’améliorer mes performances à la pêche. La beauté dans cette histoire, c’est que je peux maintenant me servir de mon instinct en sachant que je n’ai pas à l’inclure dans mon coffre de pêche, c’est aussi un outil qui ne figure pas dans la liste des choses à ne pas oublier! J’ai aussi remarqué que l’influence de mon bon ami Sylvain a aussi joué un rôle important dans l’apprentissage de cette « faculté ». En côtoyant et en observant cet expert, il m’est plus facile aujourd’hui de tenter d’imiter les comportements d’un prédateur à la pêche.
Et si un jour vous m’accompagnez à la pêche, ne soyez pas surpris si je fais toutes sortes de simagrées et que je dégaine, avant même que vous n’ayez le temps d’effectuer votre premier lancé:
- …Pas bon ici, assied-toi, on s’en va!
Daniel Lefaivre
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¹ Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique de l’Université Laval, 2008, par Maude Redmond Morissette. http://www.ethnologie.chaire.ulaval.ca/index.php?id=26&pratiqueid=786&no_cache=1
³ http://www.nt2.uqam.ca/observatoire/actualite/linstinct_du_chasseur-cueilleur_guiderait_la_navigation_sur_le_web (Étude menée par les frères Senstrom dont les résultats de cette expérience sont disponibles dans la revue IEEE Transactions on professional communication.)
⁴ http://www.st-hubert-du-grand-val.org/INTER003.pdf
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